Témoigner, c'est déjà agir


Les dérives managériales mises à jour dans Toxic management n'ont rien d'isolées.
Et elles ne constituent qu'une partie des actes répréhensibles, délictueux ou criminels, qui perdurent d'être tus.
Nous ne pouvons accepter de faire, de laisser faire puis de taire plus longtemps.
A vous de prendre la parole en racontant ce que vous avez vu, subi ou dû faire subir en entreprise.
A vos claviers !
      #ToxicManagement
Vous pouvez m'adresser votre témoignage à thibaud.briere@philos.fr  

Nous ne pouvons plus nous contenter de regarder passer les trains en attendant que les entreprises apportent d’elles-mêmes des correctifs aux dérives (écologiques, sexuelles, fiscales, managériales...) qu'elles abritent, puisqu'elles sont à la fois juges et parties. Lorsque les hiérarchies sont compromises, défaillantes, c'est aux collaborateurs et anciens collaborateurs de prendre leurs responsabilités et de parler, sur les réseaux sociaux, à des journalistes ou dans un livre. 

Et cela toujours par attachement à leur entreprise et confiance en sa capacité à s’améliorer en délaissant les pratiques qui la défigurent. Il faut en effet réaliser que ce sont les salariés qui aujourd'hui ont le plus intérêt à la défense de leur entreprise sur le long terme, bien plus que leurs dirigeants de passage qui trouveront toujours à se faire réembaucher ailleurs. 

Alors bien sûr, pour nécessaire qu'il soit, le débat sur les dérives managériales a besoin de dépasser le stade des indignations vertueuses et des procès pas toujours éclairés. C’est le silence qu’il faut briser, pas les entreprises. Il n’en faut pas moins agir, vite, afin que les pratiques toxiques de quelques uns ne jettent pas l’opprobre sur tous.